Vives les weekends prolongés de mai, à bas la pénitence
Ce weekend, je pars. Ce soir en fait. Je vais voir ma grand-mère et me mettre au vert (un peu).
C'est cool. Mais je suis une grosse feignasse : alors même que je bosse encore, je ne fais pas grand-chose, ou du moins j'ai juste envie de ne plus y être, de profiter du soleil, de l'air frais de ma mer, et tout.
Je n'ai pas vu la mer depuis un bail. Je ne sais même plus quand. Si, vaguement à Pornic, mais ce n'était pas MA mer. Ma mer à moi c'est un peu d'eau dans une baie peu profonde, où les vents ne soufflent pas souvent très fort. Il y fait fraîchouille mais elle est bordée de grandes plages où viennent squatter les parisiens l'été. Des bonnes familles à La Baule, et des mauvaises familles au Pouliguen et à Pornichet.
Ma mer à moi commence au Pouliguen. Une grande baraque qui sent un peu l'humide quand on y va au Printemps, où le sable traine d'un été à l'autre, soigneusement ramené petit tas par petit tas par les moutards de la famille. On y piquait les jeux oubliés par untel, on y oubliait les siens et ne les revoyait que pouic. Et puis la journée, même si on s'emmerdait sec, on allait le faire sur la plage, sans les adultes. Bref. J'espère quand même malgré les arrangements d'héritages qui se sont noués, que je pourrai un jour faire de ma mer celle de mes moutards à moi...
En attendant, je souris, c'est (presque) l'été (clic-clac Kodak).